J’ai trouvé cette édition 2024 particulièrement stimulante. Le Munich High End semble attirer de plus en plus de visiteurs et pourtant, malgré l’agitation ambiante, il était possible de réaliser quelques belles écoutes, et donc de se faire une bonne idée du potentiel des systèmes exposés.
L’édition 2024 a ainsi rassemblé un peu plus de 22.000 visiteurs, dont un peu moins de 600 membres de la Presse et plus de 11.000 professionnels. Au total il y avait plus de 500 exposants de 41 pays et représentant environ 1.000 marques d’équipement audio.
Un effort a été fait pour ségréguer les journalistes de la presse « traditionnelle » et les influenceurs ou autres youtubeurs, ce qui a permis durant les deux premiers jours du salon de pouvoir visiter des exposants sans avoir ce cortège de personnes équipées de caméras qui vous obstruent systématiquement la vue et gênent l’écoute.
Le « festival off » du HiFi Deluxe de l’hôtel Marriott était également intéressant de par la présence de nouveaux venus sur le marché de l’audio haut de gamme.
La météo était par ailleurs de la partie cette année avec de belles journées ensoleillées et un beau ciel bleu, ce qui a permis quelques poses revigorantes au soleil devant une chope de bière et un plat de saucisses.
Bref, sur une échelle de 1 à 10, je mettrais sans hésiter un 10 à cette édition 2024. Félicitations aux organisateurs, toujours aussi professionnels et attentifs aux moindres détails.
Considérant que vous aurez déjà visionné toutes les photos possibles et inimaginables du show 2024 sur Facebook ou Instagram, l’idée n’est pas de republier des photos et surfer sur du déjà-vu, mais de vous relater mes impressions personnelles, en toute sincérité et totale subjectivité.
Bien évidemment, les écoutes de salon sont souvent peu révélatrices du plein potentiel d’un matériel, et le succès d’une écoute dépend des caractéristiques de la salle, de l’adéquation des différents maillons associés, du savoir-faire de l’installateur, des extraits musicaux choisis, et de la capacité du démonstrateur à imposer le silence minimum requis, voire également de l’isolation acoustique vis-à-vis de bruyants voisins.
Ce dernier critère est loin d’être insignifiant, et j’ai du cette année renoncer à faire une écoute d’un système que j’apprécie pourtant beaucoup, celui des enceintes Wolf von Langa et des électroniques AirTight du fait du bruit trop important provenant du stand voisin.
Aussi, l’exercice consistant à porter un jugement critique de ces démonstrations requiert une grande capacité d’abstraction, et une certaine prise de recul par rapport aux conditions dans lesquelles se sont déroulées ces écoutes. Parfois, j’ai du revenir plusieurs fois sur un stand pour me faire une idée plus précise du système en démonstration.
Enfin, dernière considération préalable à l’expression de mes impressions sur les systèmes qui m’auront plus ou moins marqué : de nombreux matériels sont juste exposés mais pas démontrés, la finalité première du Munich High End étant de mettre en contacts des fabricants avec des distributeurs et revendeurs. La presse passe donc assez souvent au second plan et il est donc difficile d’en tirer des conclusions sauf à vous faire part d’une longue et fastidieuse liste de produits. Business first !
Commençons donc par le lot des très bonnes écoutes auxquelles j’ai pu assister.
Difficile d’établir une hiérarchie parmi celles-ci car cela voudrait dire que certaines se détachent nettement du lot, ce qui n’est pas exactement ce que j’ai pu ressentir.
Deux écoutes très traditionnelles dans leur approche, alternant lecture vinyle et numérique, dans une salle suffisamment grande, pour ne pas être trop pénalisées par l’exiguïté du local et la proximité des murs, ont été celle de kaiser Acoustics / Ypsilon et celle de JMF Audio.
Contrairement à ce qu’on pourrait attendre dans l’absolu d’un système idéal, chaque système a sa propre signature sonore, aisément identifiable quand on les écoute d’une année sur l’autre.
Ces deux systèmes ont une signature sonore assez mate, évitant toute brillance superflue et renvoyant davantage vers l’idée d’un son purement analogique.
Si j’avais moins apprécié l’an passé le couple formé par les Grandes enceintes Kaiser et le set d’amplification et électroniques d’Ypsilon, je reconnais avoir été davantage subjugué cette année.
En 2024 en effet, rebelote avec des enceintes dont la mise au point m’a paru sensiblement évoluer, avec un tweeter toujours aussi défini mais un peu moins projeté. Cela a mis en évidence la clarté assez hors norme du haut médium et bas médium de ces enceintes. Pour cette édition, la section purement analogique était confié au magnifique pré phono Ypsilon et à la platine Air Force One de Techdas. Autant dire qu’il n’existe pas grand chose de mieux sur terre pour concurrencer cette association.
Côté électroniques et amplificateurs, on prend toujours le temps de progresser chez Ypsilon avec néanmoins cette année la présence d’un nouveau lecteur CD avec entrées DAC, d’évolutions discrètes portées au convertisseur, et de nouveaux blocs monophoniques SET dont la puissance a été revue à la baisse pour un fonctionnement en parallèle.
La programmation discographique était par ailleurs très qualitative, voire audacieuse, avec des enregistrements qui ne ménageaient clairement pas les enceintes ni les auditeurs, bref aux antipodes des playlists hyper consensuelles et sans aucune prise de risque, stratégie adoptée par de nombreux exposants.
La restitution était particulièrement vivante et l’image stéréo vraiment excellente. Les timbres des électroniques grecques étaient comme à leur habitude particulièrement agréables et chaleureuses, avec ces nouveaux blocs monophoniques, très impressionnants.
Je suis passé trois fois dans cette salle, et j’ai pu également écouté les petites enceintes bibliothèque de Kaiser Acoustics. Elles m’ont fait également forte impression, de par leur faculté à recréer une très belle et large image tridimensionnelle, ainsi que par la variété tonale dont elles ont pu faire preuve. J’espère pouvoir vous en dire plus à propos de ces moniteurs dans peu de temps si celles-ci parviennent à séjourner dans ma salle d’écoute.
Les frères Fusilier de JMF Audio ont déroulé au Marriott (HiFi Deluxe) une démonstration totalement maîtrisée sur un système 100% maison.
La dynamique, la focalisation, la résolution et le silence de fonctionnement du système étaient de très haut niveau.
Cela fait quasiment pitié lorsqu’on passe sur le stand voisin de FM Acoustics, qui, malgré le prix du système exposé et la réputation de la marque, ne parvient clairement pas à un résultat comparable.
Arnaud Fusilier m’a confié que la production d’enceintes chez JMF était pour l’instant à l’arrêt car la petite structure de l’entreprise vosgienne (une dizaine de personnes) ne permet pas pour l’instant de se concentrer sur tous les sujets en même temps. Priorité est donnée aux électroniques et à l’amplification, ainsi qu’au traitement du secteur.
On peut se poser la question de la pertinence de présenter un système dont les enceintes (et donc un maillon essentiel) sont actuellement indisponibles à la vente. C’est un petit caillou dans la chaussure pour la logique systémique historique de l’entreprise. Mais j’ai cru comprendre que cette décision était une parenthèse et que JMF n’a pas tiré une croix définitive sur son activité de construction d’enceintes qui sont, reconnaissons-le, de superbes objets !
D’autres démonstrations ont également retenu mon attention.
Les panneaux Alsyvox figurent chaque fois dans mon peloton de tête. C’est impressionnant d’obtenir de ces enceintes un tel rendu dynamique, une telle densité de son et un tel grave. Ce sont pour moi les meilleures écoutes d’enceintes panneaux à ruban, bien meilleures en tout cas que ce que Magnepan ou Apogee ont jamais su délivrer. Et en plus, elles sont magnifiques, ce qui ne gâche rien…
J’apporterais néanmoins un petit bémol en ce qui concerne l’amplification retenue pour alimenter ces gourmandes enceintes.
Si les blocs Pilium sont capables d’amplifier une porte, ils manquent à mon avis de finesse, de subtilité. On a ainsi l’impression d’une écoute très démonstrative, voire un peu brutale. C’est sans doute excellent pour de la musique pop rock, mais un peu caricatural sur du jazz et manquant de raffinement sur de la musique classique.
Je pense sincèrement que des gros blocs Chord ou Halcro pourraient amener ces enceintes encore plus loin.
Les blocs Pilium m’ont d’ailleurs fait aussi peu d’impression sur les nouveaux bébés d’Alon Wolf, les Magico S5 mk3 dont l’écoute ne m’a clairement pas bouleversé.
Il est rare à Munich d’entendre une bonne écoute de Magico. C’est tout à fait regrettable lorsqu’on connaît le potentiel de ces enceintes.
Au chapitre des très bonnes écoutes, mais aussi des bonnes surprises, car réalisées dans des salles de bien plus petites tailles, je pourrais citer la salle Orpheus Laboratories / Kroma Atelier, la salle Venture, celle des câbles Esprit, celle de FVS avec une enceinte à base de HP Supravox et une amplification Line Magnetic, et chez HiFi Deluxe, les enceintes Suesskind Kronos conçues par l’ingénieur allemand et co-fondateur de la société AudioPhysic, Joachim Gerhard, qui étaient épaulés par une amplification Naiu Laboratory, elle même associée à une source digitale à base de streaming Euphony Audio et conversion N/A Nadac.
J’ai trouvé le niveau de résolution des électroniques Orpheus assez incroyable. Leur aptitudes dynamiques sont également impressionnantes. C’est peut être l’écoute la plus propre que j’ai pu réaliser cette année.
Les attaques de notes sont d’une totale netteté, l’image stéréo est particulièrement bien focalisée, et ces enceintes espagnoles Kroma Atelier Jovita ouvrent en grand, même dans une petite salle. Un pur plaisir. J’ai ressenti dans cette écoute une qualité tonale bien supérieure à mes attentes. J’ai littéralement adoré ce système et y suis retourné 3 fois !
Les boîtiers des Jovita sont construits en Krion (matériau inerte non poreux, non conductif, non magnétique mis au point par la société espagnole Porcelanosa), ce qui assure une grande neutralité à l’écoute.
Les bass-reflex des enceintes Kroma sont fabriqués à partir de différentes essences de bois (cèdre et sapin) par un luthier reconnu de guitares espagnoles. Ils sont accordés sur différentes fréquences pour aider à obtenir un son riche et naturel.
Pas une seule pièce en métal n’est utilisée dans la construction de cette enceinte : pas de vis ni dans le châssis, ni dans le tweeter et pas de vis dans la fixation du coffre externe. Une très belle découverte en ce qui me concerne !
Le fabricant belge Venture démontrait ses modèles amplifiés de la série Quantum QA3 connectés au préamplificateur DAC VP200D, la source étant un ordinateur portable.
Le rendu était extrêmement dynamique sans aucune agressivité. J’ai été surpris par la qualité globale du système. C’est vraiment une grande écoute pour laquelle je n’ai trouvé aucun point faible. Je n’ose même pas imaginer ce que le résultat aurait pu donner avec un transport numérique ultra haut de gamme comme le Grimm MU1 par exemple…
J’avais déjà beaucoup apprécié mes précédentes écoutes d’autres enceintes Venture et je pense être devenu un fan de la marque. Et puis c’est une petite société familiale géré par un père et ses filles. L’équipe est attentive, accueillante et humble. C’est plutôt rafraîchissant, au milieu de toute cette cohorte d’exposants qui clament être les meilleurs.
Le fabricant de câbles Esprit dévoilait à Munich ses premières enceintes.
Ce n’est pas un sujet nouveau pour Richard Césari puisque j’avais déjà eu l’opportunité de discuter à plusieurs reprises avec lui de ses créations personnelles en matière d’enceintes acoustiques.
Esprit propose ainsi un moniteur (Stella) et une colonne deux voies (Amelia).
Je n’ai entendu durant mes passages que les colonnes. Celles-ci devraient être commercialisées courant du second semestre 2024. Elles ont une sensibilité de 90 dB et une impédance nominale de 4 Ohms, ce qui leur confère une grande polyvalence. Le tweeter est un AMT Mundorf de 110 mm. Le boomer / médium est une membrane papier traitée nextel avec moteur Alnico. Le filtrage utilise des composants de grande qualité : condensateur Duelund cuivre pur / Self ruban cuivre pur 12AWG de chez Mundorf. L’ébénisterie est basée sur un sandwich MDF / bitume de 30 mm d’épaisseur.
Le système était assez modeste au regard de la quantité d’électroniques hors de prix s’accumulant sur les stands des différents exposants, à l’exception sans doute du câblage…
Et pourtant, le niveau d’agrément d’écoute était un des tous meilleurs de cette édition 2024. La cohérence d’une deux voies bien conçue, fabriquée avec des composants très haut de gamme, est souvent redoutable.
Cela était clairement le cas de ces Esprit Amalia qui ont fait preuve d’une telle homogénéité que je ne leur ai trouvé aucun défaut.
Le stand Supravox / Line Magnetic était également une belle surprise. L’enceinte proposée par le fabricant de haut-parleurs était composée d’un caisson sur base de boomer à excitation KL Héritage, d’une compression et d’un super tweeter. Le haut de gamme de Line Magnetic LM-5191A et ses deux tubes de puissance 212 alimentait les enceintes avec une superbe aisance. Un système bien moins onéreux que celui d’Orpheus Laboratories et Kroma Atelier, mais qui m’a également séduit par sa cohérence.
Difficile de faire plus exotique que la salle occupée par les enceintes Kronos du fabricant Suesskind. Les enceintes sont constituées d’un caisson incorporant un radiateur passif à l’arrière et un boomer de 32 cm en face avant.
Sur ce caisson clos repose une structure verticale avec une ligne de 3 haut-parleurs à dôme béryllium de grand diamètre : un tweeter de 26 mm et deux médiums de 74 mm. Ces hauts parleurs sont intégrés sur un quasi baffle plan clos de très faible litrage.
L’enceinte a une sensibilité de 92dB / 1m / 2,85V et une impédance nominale de 8 Ohms. Sa réponse en fréquence ( -3dB ) est donnée pour s’étendre de 16Hz à 40 kHz avec une linéarité de +- 2dB. La distorsion harmonique à 95 dB sur 100 Hz serait inférieure à 0,3%.
Les amplificateurs monophoniques étaient tout aussi singuliers avec deux blocs Naiu Laboratory Ella, basés sur un schéma propriétaire alliant les avantages de la classe A et de la classe D, et baptisé classe ND (pour Naiu Digital).
Enfin la source sortait également des sentiers battus avec une lecture dématérialisée Euphony Audio et une conversion N/A Nadac.
La salle n’était pas très grande mais le niveau d’écoute était élevé. Lorsque je suis passé, le système diffusait des œuvres symphoniques à niveau réaliste et avec une distorsion quasi imperceptible.
J’ai vraiment été impressionné par la performance d’ensemble, et plus particulièrement par ces enceintes qui offrent des prestations de très haut de gamme. Une vraie belle découverte en ce qui me concerne !
Passons à présent aux nouveautés qui ont attiré mon attention, en dépit des conditions d’écoute qui n’étaient pas forcément les meilleures.
Deux nouveautés en matière d’enceintes acoustiques ont suscité chez moi le plus vif intérêt.
Le nouveau sommet de la gamme de Vivid Audio, les Moya M1, représentent en quelques sortes une mise en œuvre extrême des principes chers à leur créateur Laurence Dickie.
C’est aussi une incursion dans des zones tarifaires du marché de l’hyper luxe puisqu’on atteint un prix d’un demi-million de dollars, bref, un produit qui sera de toute façon inaccessible à la majorité des passionnés. D’autres freins hormis celui de l’argent s’imposent également, comme le poids de cette paire d’enceintes qui s’élève à environ 700 kg, et plus d’une tonne avec les emballages…
C’était assez surprenant de voir ces grosses enceintes dans une aussi petite salle du rez-de-chaussée du MOC, bi-amplifiées par des blocs Mola Mola au format boîte à chaussure.
Mais à l’instar des autres enceintes du fabricant, les Moya ne sont pas des charges très compliquées et pourraient très bien se contenter d’un seul bloc monophonique néerlandais par enceinte, comme me l’a avoué Laurence Dickie.
Les sources en présence étaient un système Kronos pour la partie vinyle et un Tambaqui de chez Mola Mola pour le numérique.
Difficile de se faire une idée du potentiel de ce système dans un environnement aussi peu en adéquation avec le format des enceintes.
J’ai néanmoins eu la chance d’écouter les M1 à la fermeture, heure à laquelle on peut plus facilement lâcher la cavalerie…
Ma première impression fut qu’on restait totalement dans la sonorité typique des enceintes Vivid Audio : clarté et articulation superlatives. J’étais même un peu déçu de ne pas ressentir davantage les basses à regard de ces huit énormes boomers latéraux par enceinte.
Ma seconde impression, avec davantage de recul, fut que toutes les qualités des enceintes Vivid Audio étaient ici exacerbées.
Les Moya M1 offrent une plage dynamique totalement incroyable dès qu’on élève un peu le volume. Je suis passé juste après dans deux salles démontrant des enceintes haut de gamme dont je ne préfère taire le nom, et j’ai eu l’impression d’écouter deux systèmes complètement anémiques, totalement plats…
Là alors, on prend finalement la pleine mesure de l’incroyable gisement de dynamique tapis au fond de ces Moya M1.
Les Moya M1 arrivent à presque abolir l’idée même qu’on est en face d’une enceinte acoustique passive.
L’énergie viscérale qu’elles sont à même de restituer n’a sans doute pas d’équivalent sur le marché actuel. Bref, un premier contact avec le nouveau porte étendard de la marque très impressionnant, et qui n’appellera sans doute pas de banc d’essai en ce qui me concerne : chaque enceinte pèse 350 kg et mon plancher en bois ne résisterait pas à cette charge. C’est bien dommage car ces monstres méritent de pouvoir s’exprimer dans une salle suffisamment grande et correctement traitée pour donner la mesure de leur potentiel.
Espérons que la prochaine édition du salon permette d’en auditionner une paire dans une grande salle, et en compagnie des meilleures électroniques du marché. Pourquoi pas avec un full système JMF Audio chez HiFi Deluxe ? Cela a peu de chances de se concrétiser mais cela pourrait être une formidable association…
Laurence Dickie m’a confié qu’il n’y aurait pas non plus de format réduit, et donc pas de Moya M2 car l’enceinte est un concept à elle seule et il n’y a guère de sens à miniaturiser la M1.
L’autre enceinte qui m’a semblé extrêmement prometteuse est la nouvelle Avantgarde Mezzo G3.
Avantgarde complète ainsi sa ligne G3 avec cette nouvelle Mezzo surnommée par certains « la petite Trio ».
Le constructeur allemand la présentait à Munich en mode complètement actif, utilisant donc l’amplification spécifique iTRON pour les voies médium et aigu.
J’avais déjà eu l’occasion d’écouter les Trio G3 en configuration iTRON et j’avais pu faire la comparaison avec une amplification externe CH Précision et les deux modes m’avaient définitivement convaincu.
La nouvelle Mezzo permet ainsi de pouvoir exploiter l’enceinte en actif ou semi-actif, restant entendu qu’il n’est pas possible d’utiliser la voie de grave sans son amplification interne dédiée.
La Mezzo G3 reprend le pavillon sphérique de 67 cm des séries Duo G3 pour les moyennes fréquences et empreinte pour les aigus le pavillon de 20 cm des Trio G3.
Un bouton rotatif placé sur le haut du coffret du subwoofer permet d’ajuster la position du super tweeter et donc de mieux contrôler la phase.
Le caisson a été également totalement revu et la Mezzo utilise deux woofers de 12 pouces (en lieu et place de l’unique 15 pouces) placés dans un coffret dont la taille s’est sensiblement agrandie.
Le gain en résolution et en précision de l’image stéréo m’a semblé évident, et ce malgré le bruit ambiant sur le stand du manufacturier allemand qui est toujours très fréquenté.
Cette Mezzo G3 m’est apparue comme un des meilleurs rapport qualité – prix du salon, et globalement une des toutes meilleures enceintes.
Voilà pour le partage de mes meilleurs moments de cette édition 2024. Il y avait bien d’autres démonstrations dignes d’intérêt, mais je me suis focalisé ici sur ce qui m’a paru vraiment sortir de l’ordinaire.
A votre disposition pour partager sur ces exposants ou sur d’autres que je n’aurais pas mentionnés, et de faire part de vos impressions personnelles.
JC