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Cybershaft OP21A-D

Cybershaft est un exemple parmi d’autres de l’excellence japonaise en matière d’électronique. 

Cette mini structure s’est spécialisée dans les horloges maîtres, terrain laissé en friche depuis quelques années par Esoteric qui ne propose plus qu’un seul modèle, extrêmement onéreux, puisqu’il s’agit de son modèle Grandioso, horloge rubidium, vendu la bagatelle de 35.000 €, et donc inaccessible au commun des mortels. Et pourtant, la filiale haut de gamme de TEAC continue de proposer des appareils disposant d’une entrée d’horloge 10 MHz, ce qui permet d’entretenir un intérêt marqué pour ces horloges externes réputées pouvoir booster les performances des lecteurs Esoteric.

DCS reste également actif dans la promotion des horloges externes, avec une proposition plus étoffée que celle d’Esoteric, mais avec une politique tarifaire toujours assez élevée. L’entrée de gamme « Lina » est quand même facturée 8.750 €, et la très belle Vivaldi voit son étiquette s’envoler à 23.000 €.

Il y avait donc de l’espace pour que de nouveaux acteurs proposent des offres alternatives, sans doute plus raisonnées. Si Antelope est resté confiné dans le milieu professionnel, ses produits, sans doute trop techniques, n’ayant jamais vraiment séduit le public audiophile, l’Allemand Mutec a en revanche réussi à jouer sur les deux tableaux, avec des horloges OCXO qui se sont imposées progressivement comme des références tant pour les pros que pour les utilisateurs avertis.

D’autres voies se sont ouvertes entre temps en Asie, avec des propositions très abouties dans le cadre d’une montée en gamme progressive en termes de performance d’oscillateurs. C’est dans ce schéma que s’inscrit Cybershaft, petite société nippone proposant une des meilleures horloge du marché pour un budget contenu par rapport aux prix pratiqués par les acteurs du monde hifi haut de gamme, et plus proche des tarifs proposés par Mutec. Cybershaft a commencé son activité en vendant une horloge maîtresse atomique de 10 MHz à des fins de mesure en 2005. Le  produit  utilisait un module  rubidium de seconde main qui avait été retiré de son appareil d’origine et proposé dans une configuration la moins chère possible.

A cette époque, la mode était au rubidium et beaucoup d’horloges atomiques ont été vendues pour des utilisations audiophiles. L’horloge rubidium que Cybershaft commercialisait présentait alors de meilleures caractéristiques de bruit de phase que les horloges intégrées des lecteurs CD et les bénéfices sur le plan sonore était nettement perceptibles. Pourtant, Cybershaft, et son patron Kenji Hasegawa, savaient que l’OCXO, réputé avoir un très bon bruit de phase, était plus adapté aux horloges audio que les horloges au rubidium. Par conséquent, afin d’obtenir des OCXO de haute précision pour l’audio, Kenji Hasegawa est très vite parti en quête d’échantillons de modules OCXO du monde entier, recherchant les unités délivrant les meilleures performances.

Cybershaft a pu ainsi être en mesure de commercialiser ses horloges maîtresses à base de modules OCXO, répondant à ses propres spécifications, à partir de 2016. En se référant à son expérience et ses réalisations dans l’étalonnage des horloges mères pour la mesure, Cybershaft structure aujourd’hui son offre commerciale en matière d’horloges OCXO pour l’audio en les divisant en grades précis en fonction de leurs performances. Cybershaft a d’ailleurs été poussé par sa communauté d’utilisateurs à augmenter sans cesse la performance de son horloge OCXO haute précision en visant les caractéristiques les plus élevées possibles. Ainsi, en 2017, Cybershaft lançait le modèle OP21A (bruit de phase -121dBc/Hz @ décalage 1Hz / ADEV 1,6 x -13E), ce qui correspondait tout simplement à la meilleure performance de l’industrie audio pour ce type d’horloge maîtresse. Aujourd’hui, les performances de cette horloge OP21A semblent plafonner depuis cette date, et en 2023, elle reste toujours le haut de gamme du fabricant.

Les premiers modèles de 2017 ont néanmoins sensiblement évolué pour atteindre leur schéma définitif en 2019. J’ai demandé à Kenji Hasegawa pourquoi Cybershaft n’avait pas fait évoluer son haut de gamme vers un OP22. Sa réponse a été limpide : « Si nous désirions évoluer vers un modèle OP22A, ses caractéristiques mèneraient à un bruit de phase inférieur à -122dBc/Hz @ offset 1Hz et une déviation d’Allan inférieure à 1,3x13e. Pour pouvoir atteindre ce niveau de performance, il faudrait pouvoir tabler sur une offre de modules OCXO très limitée (probablement pas plus de 10 unités disponibles par an). L’impact sur les coûts de fabrication serait non négligeable et mènerait à plus qu’un doublement du prix de commercialisation actuel de l’OP21A. A ce titre, nous pensons que la commercialisation de l’OP22A serait extrêmement difficile. » Cybershaft entend donc continuer à vendre des produits qui respectent strictement  les spécifications des normes de l’industrie des instruments de mesure, et qui ont les caractéristiques nécessaires pour les meilleures performances en audio, et tout en préservant un rapport qualité prix meilleur que celui des grands fabricants de la haute fidélité numérique, dont les dérives en matière de tarification sont allées bon train ces dernières années.

Revenons donc au sommet de la gamme actuelle, l’OP21A. Cybershaft propose des versions mono-sortie ou multi-sorties, équipées de 4 sorties BNC pour les systèmes nécessitant plusieurs entrées 10 MHz. Au regard de la différence de prix plutôt contenue entre le modèle à une sortie et celui à quatre, la version à un seul port de sortie est surtout recommandable dans le cadre d’une utilisation exclusive d’un lecteur CD intégré. Dès lors qu’on utilise un DAC séparé avec un transport numérique, l’intérêt d’opter pour la version 4 sorties me semble faire sens. C’est en tout cas le choix que j’ai fait à titre personnel.

L’horloge maîtresse haut de gamme de Cybershaft est livrée dans un très beau boîtier composé de feuilles de blindage magnétique à large bande 3M et de panneaux de protection thermique pour offrir le meilleur environnement possible à l’oscillateur à quartz régulé en température OPA21. Une impédance de 50 ohms ou 75 ohms peut être réglée pour chaque sortie via un sélecteur installé à droite de la fiche BNC. La masse de sortie peut être connectée à celle de l’unité principale ou isolée pour chaque canal. C’est donc 4 vraies sorties paramétrables qu’offre Cybershaft sur son modèle haut de gamme. La Cybershaft OP21A-D est prévue pour fonctionner exclusivement avec une alimentation DC externe. Elle peut être commandée en tant qu’option. Cependant, rien n’oblige d’acquérir le modèle proposé par le fabricant et n’importe quelle PSU délivrant le bon voltage et disposant d’une sortie XLR 4 pin peut théoriquement faire l’affaire. Le câble DC est également disponible en tant qu’option. La PSU Cybershaft est néanmoins proposée à un tarif plutôt attractif (un peu moins de 300 €), et dispose par ailleurs de deux sorties, permettant d’alimenter un autre appareil. L’alimentation linéaire séparée utilise un grand transformateur de type R-Core réalisé sur cahier des charges avec un courant de fuite minimal, et un câblage utilisant le conducteur de précision « 102 SSC » mis au point par Oyade, et qui représente l’état de l’art en matière de conception de conducteur !

Le reste de l’alimentation est conçu dans le même esprit de ne faire aucun compromis sur la qualité des composants, à l’instar des diodes à barrière SiC Schottky, des condensateurs à faible ESR de grande capacité et OSCON. De plus, le régulateur linéaire de nouvelle génération, ultra-faible bruit, PSRR LT3045, est installé comme source d’alimentation secondaire. Afin de faire fonctionner le LT3045 dans les meilleures conditions, il dispose d’une structure à trois unités. L’alimentation principale fournie par le circuit d’alimentation conventionnel est un circuit à deux étages qui élimine complètement le bruit avec l’alimentation secondaire. Le substrat interne utilise une feuille de cuivre de 70 μm d’épaisseur, soit deux fois la taille normale. L’agencement intérieur a fait l’objet d’une recherche poussée pour optimiser le fonctionnement de chaque composant. Les pieds supportant les boîtiers sont des tripodes en aluminium moulé sous pression et peuvent être sur demande remplacés par des pointes de découplage (moyennant un léger surcoût).

Ce nouveau module OCXO type 3 fait l’objet d’un étalonnage à long terme (plusieurs mois en fait) avant d’être validé et utilisé pour la fabrication des appareils. Chaque appareil est d’ailleurs commercialisé avec son certificat de calibration, hautement détaillé, comme s’il s’agissait d’un équipement de mesure professionnel. Cela dénote d’un niveau de sérieux assez inhabituel dans le domaine de la haut fidélité…

Étant donné que le niveau de sortie d’horloge peut être commuté entre 1,6 Vp-p et 3,0 Vp-p (tensions valables pour la sortie 50 Ohms) avec un interrupteur, l’horloge peut être utilisée avec presque tous les appareils audio disponibles sur le marché (la commutation est commune néanmoins à l’ensemble des sorties). Le niveau bas semble celui le plus polyvalent et le niveau haut doit être utilisé dans de rares occasions où la tension serait notoirement insuffisante. L’horloge de Cybershaft bénéficie en face avant d’un témoin LED blanc indiquant l’atteinte de la température optimale de fonctionnement (la LED augmentant en intensité lorsque la température idéale du four est atteinte en étant aussi brillante que le témoin de mise sous tension de l’appareil).

En ce qui concerne les garanties fournies par le constructeur, au delà de celle de deux ans communément proposée par les fabricants de matériel audio, Cybershaft assure à ses clients que ses horloges respectent fondamentalement ses critères qualitatifs, à savoir les caractéristiques de bruit de phase et la stabilité à court terme (Variance d’Allan sur une seconde). Les -121dBc @ 1 Hz ou -140dBc @ 10 Hz ne peuvent être validés en interne que si la stabilité à court terme (valeur de référence 1sec 2.0E-13 ou – 0,00020ppb/s) est respectée. La valeur de la stabilité à court terme de la variance d’Allan n’est pas clairement définie par les normes internationales, et il peut donc y avoir de grandes erreurs entre les laboratoires d’étalonnage. Les valeurs sélectionnées ci-dessus sont les valeurs relevées avec l’équipement de mesure de Cybershaft.

Enfin, pour compléter l’offre de l’entreprise de Kenji Hasegawa, les câbles BNC jouent également un rôle non négligeable. Ainsi, Cybershaft propose en standard une option assez peu onéreuse et plutôt qualitative : un câble BNC d’impédance 50 Ω, totalement blindé et semi-rigide. Un rapport d’ondes stationnaires (ROS) est délivré pour chaque câble commercialisé et manufacturé par Cybershaft. Le ROS est une mesure de l’adaptation d’impédance des charges à l’impédance caractéristique d’une ligne de transmission ou d’un guide d’ondes. Les désadaptations d’impédance entraînent des ondes stationnaires le long de la ligne de transmission, et le ROS est défini comme le rapport de l’amplitude de l’onde stationnaire partielle à un ventre (maximum) à l’amplitude à un nœud (minimum) le long de la ligne. Plus simplement, le ROS parfait est égal à 1/1, et plus il s’en éloigne, plus il témoigne de la présence d’ondes stationnaires puisque le câble n’absorbe pas toute l’énergie électrique.

Dernièrement, Kenji Hasegawa a décidé de proposer une option plus haut de gamme en matière de câble BNC, avec une combinaison de conducteurs en argent pur (5 de 0,28 mm et 1 de 0,30 mm) et d’un câble coaxial à double blindage avec un maillage plaqué argent de 40 μ. Les connecteurs CF-BNC(R) proviennent du haut de gamme de FURUTEC, incorporant un placage au rhodium et de la fibre de carbone. Ces câbles sont soudés à l’argent et ont une impédance caractéristique de 75 Ohms, mais donnent selon le fabricant également de très bons résultats pour des liaisons en 50 Ω.

Impressions d’écoute :

La découverte du potentiel de l’horloge haut de gamme de Cybershaft a été graduelle. Il faut déjà un temps de mise en chauffe important avant qu’elle n’atteigne son plein potentiel, quelques jours en fait… Et puis il y a également la question des câbles BNC, qui sont une variable non négligeable dans le résultat global.

D’entrée de jeu, le câble semi-rigide 50 Ohms proposé par le fabricant s’est révélé meilleur que mes propres câbles. Mais le câble argent 75 Ohms va beaucoup plus loin encore, et au prix où le propose le fabricant nippon, il n’y a vraiment pas à hésiter. C’est une aubaine.

Le fait de pouvoir disposer d’une entrée pour synchroniser également le switch de mon système audio numérique a aussi amené son lot d’améliorations. Bref, l’OP21A-D regorge de potentiel, et je vais essayer de vous en dresser ici les grandes lignes.

Partons déjà de l’utilisation de l’horloge externe en combinaison de mes lecteurs SACD et réseau d’Esoteric. Sur la seconde symphonie de Bruckner interprétée par l’orchestre Altomonte St Florian, dirigé par Rémy Ballot (enregistrement Gramola), la sensation de relief et d’aération gagne en précision par rapport à ce que je peux entendre en exploitant l’horloge interne du N-05 XD. La scène sonore progresse également en largeur. Le second mouvement paraît ainsi moins monolithique, sans doute plus fin et plus modulé.

A l’écoute de l’album de Vilde Frang « Paganini / Schubert », le violon est plus subtil, les lignes mélodiques sont plus finement ciselées, et le timbre de l’instrument plus lumineux. La scène sonore est également plus large avec l’horloge Cybershaft. La séparation des instruments (violon et piano) dans la Fantaisie en do majeur Opus 159 est plus nette : la sensation de dialogue concertant est plus évidente.

En testant l’horloge OP21A-D avec mon lecteur Esoteric K-03, les écarts de performance par rapport à ceux de l’horloge interne ont eu tendance à s’accroître. C’est clairement une grosse valeur ajoutée pour mon lecteur SACD qui gagne en dynamique, bande passante et résolution. Sur l’album de Joseph Tawadros « The Hour of Separation », les notes du oud et de la contrebasse semblent durer bien plus longtemps, les pincements de cordes ressortant également avec une bien meilleure acuité.

En passant à du jazz plus conventionnel avec le CD de la chanteuse italienne Roberta Gambarini « You are there », les mêmes constats se font sentir, et notamment celui d’une meilleure bande passante et d’une plus grande définition. D’autres améliorations sont aisément perceptibles comme les sifflantes présentes sur la voix de la chanteuse qui disparaissent avec l’horloge externe, donnant la sensation d’un plus grand naturel.

Intéressons-nous à présent aux différences entre les deux câbles proposés par Cybershaft. Les différences sont loin d’être minimes et l’argent apporte une bande passante subjectivement plus étendue, des timbres plus précis ainsi qu’une meilleure dynamique. Sur l’album du Quintette Respiro « Herencia », tout semble mieux détouré et plus focalisé. La composition « Taquito Militar » laisse davantage passer d’air avec le câble BNC argent. Il apporte aussi un poids supplémentaire sur chaque note de piano et de contrebasse, améliorant l’articulation générale des ligne mélodiques.

En passant au Capriccio d’Igor Stravinsky (Matsuev / Gergiev), l’orchestre du Mariinsky paraît nettement moins sombre avec le câble argent. On perçoit mieux la réverbération du lieu d’enregistrement. Il y a plus de détails : les frottements d’archets des contrebasses sont plus nets, la plage d’amplitude dynamique plus large. Il y a globalement plus de clarté, une meilleure définition.

Mais la plus grosse avancée est venue de là où je ne m’y attendais pas. La connexion au switch LHY SW-10 m’a procuré en effet une étonnante avancée qualitative.

J’étais pourtant très satisfait de mon système à trois switchs (l’AQVOX SE cascadé sur le double switch N16 de Silent Angel). Après avoir écumé de nombreux switchs haut de gamme, j’avais trouvé une forme de compromis sonore intéressante avec cette combinaison : elle me permettait d’aller beaucoup plus loin que mon précédent switch SmartHub de Waversa, et sans s’embêter avec la durée de vie et les recharges un peu capricieuses des batteries au lithium. Ayant dernièrement pu essayer longuement la combinaison de l’horloge Genesis et du switch Bonn NX de Silent Angel, ma cascade personnelle restait compétitive sans pour autant synchroniser mes appareils avec une horloge externe. Et même si je reconnais que le switch Silent Angel allait un peu plus loin avec l’horloge externe Genesis qu’avec sa propre horloge interne, cette association ne m’avait pas pour autant décidé à franchir le pas, l’écart de performance n’étant pas à mes oreilles suffisant pour remettre en cause mon système personnel.

Avec le switch LHY SW-10 relié à un des quatre ports BNC de l’OP21A-D, cet écart de performance devient à présent beaucoup plus marqué. Difficile de revenir en arrière avec ma cascade personnelle, et j’ai finalement craqué pour cette combinaison. L’apport de l’OP21A-D vis-à-vis du switch LHY SW-10 touche à l’ensemble des critères : une meilleure définition, une meilleure dynamique, des timbres plus variés et réalistes, une scène sonore encore plus structurée avec un meilleur relief. Rappelons pour la bonne forme que le switch LHY SW-10 héberge déjà la très bonne horloge maison OCXO OCK-2. L’apport significatif de l’horloge Cybershaft est donc une vraie performance !

Conclusion :

L’horloge Cybershaft OP21A-D est le fruit d’un travail de mise au point particulièrement soigné. Difficile de trouver un défaut à cet appareil, et les caractéristiques techniques se reflètent pleinement à l’écoute. Le concepteur a d’ailleurs intégré dans son offre des options plutôt compétitives en termes de prix pour que l’alimentation et les câbles numériques soient à la hauteur du boîtier principal.

Ainsi, je me suis porté acquéreur de mon exemplaire de test, de l’alimentation linéaire externe et d’un set de 4 câbles dont trois en argent. Cela représente bien évidemment un budget important à allouer à l’Esoteric N05-XD ou au K-03 pour la partie numérique de mon système. Mais l’évolution des performances du système va à mon avis au delà d’une simple montée en gamme d’un DAC ou d’un lecteur CD. Par ailleurs, les améliorations apportées se font dans une sorte de continuité, et ne viennent pas perturber l’équilibre sonore du système ou transfigurer le son : elles se contentent de lever un voile sur ce qui préexistait en dopant l’ensemble des caractéristiques sonores.

Je tiens également à saluer le niveau de contrôle qualité ainsi que la large documentation fournie avec l’appareil et les câbles, gages d’un sérieux qu’on ne croise pas si souvent dans cette industrie. J’encourage aussi à synchroniser l’ensemble du dispositif audio numérique et non pas seulement le seul lecteur, ce qui milite fortement pour l’acquisition d’un boîtier à 4 sorties BNC. Car le surcoût apporte une amélioration bien supérieure en proportion. C’est donc tout naturellement que je décerne à l’horloge Cybershaft OP21A-D un Grand Frisson 2023.

   JC

Prix (dollars US) :

OP21A-D : 6.300 $ HT

Option alimentation externe LIPW01 + câble DC 90 cm : 318 $ HT

Câble BNC semi-rigide 50 Ω / 1 m : 42 $ HT

Câble BNC Pure Silver 75 Ω / 1 m : 262 $ HT

Website : https://cybershaft.shop

Pour voir l’article et l’ensemble des photos, merci de consulter la section « Magazine » et télécharger le dernier numéro.

Cybershaft OP21A-D 2

1 réflexion au sujet de « Cybershaft OP21A-D »

  1. Bonjour M. CHEVASSUS,

    L’ensemble de vos articles sont toujours très intéressants et riche d’enseignements. Par conséquent, merci beaucoup, pour tout le temps que vous consacrez à cette passion …

    Dans cet article, vous expliquez que l’horloge CYBERSHAFT OP21A-D propose des versions monosortie ou multi-sorties, équipées de 4 sorties BNC pour les systèmes nécessitant plusieurs entrées 10 MHz.

    Mon système est composé d’un lecteur ESOTERIC K-03XD, équipé d’une fonction horloge 10Mhz/ 50 Ω. Donc, sauf erreur de ma part, compatible avec la CYBERSHAFT. Parallèlement, j’envisage de remplacer mon DAC actuel par un DAC DCS BARTOK équipé de 2 entrées word clock standard calées sur les fréquences suivantes : 44,1 KHz – 48 kHZ – 88,2kHz – 96 – kHz – 176,4 kHz et 192 kHz. Ces valeurs ne me semblent pas compatibles avec la CYBERSHAFT.

    J’en déduit qu’il n’est pas possible d’utiliser la même horloge pour le lecteur CD et le DAC et l’alternative serait d’avoir recours à 2 horloges distinctes.

    S’il vous plait, pouvez-vous apporter votre éclairage sur ma réflexion ?

    Merci de votre attention.

    Bien cordialement

    BRUNON LECOMTE

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