Dernière nouveauté chez le constructeur roumain Rockna, le Wavelight est un DAC R2R travaillant sur 25 bit, et embarquant un préamplificateur analogique intégré. Bien que cette société reste plutôt discrète sur un marché qui tend à devenir de plus en plus confidentiel, Nicolae Jitariu, son fondateur, s’est taillé une petite réputation dans le monde de l’industrie audio en collaborant avec des marques de prestige comme Jadis, PS Audio, Wadia, Goldmund ou bien même MSB. Sans être particulièrement élégant, le Rockna Wavelight n’en respire pas moins la qualité de fabrication avec un châssis en aluminium anodisé et brossé inspirant franchement confiance. C’est un appareil pour lequel le concepteur a de toute évidence pris en compte la robustesse et l’ergonomie dans l’établissement de son cahier des charges. J’aime bien ce genre d’appareils, car on ne pense ni que le constructeur à mégoté sur les détails de finition, ni qu’il a dépensé de façon inconsidérée dans l’apparence visuelle, sans que cela se reflète dans les prestations sonores. Non, ici le Wavelight fait figure de produit parfaitement équilibré. C’est d’ailleurs ce qu’annonce le fabricant sur son site lorsqu’il vente le design élégant et intemporel de son nouveau DAC d’entrée de gamme, ainsi que la volonté de se positionner dans une démarche de durabilité et non d’obsolescence programmée. Voilà finalement l’ambition de Nicolae Jitariu, celle de délivrer une très grande partie des qualités du porte étendard « Wavedream » en y ajoutant d’autres fonctionnalités, et ce pour un prix assez contenu. Le Wavelight utilise un processeur Xilinx Spartan 7 pour le FPGA de son réseau R2R de résistances. Le traitement numérique du Wavelight s’appuie sur un codage classique de type VHDL. Le DAC a été conçu de façon à satisfaire un large panel d’auditeurs grâce à des tests approfondis durant de nombreuses séances d’écoute. Il en résulte un certaine versatilité, l’appareil proposant via son DSP un sur-échantillonnage Parks-McClellan que le concepteur n’hésite pas à qualifier de « qualité studio ». Il existe en fait 3 possibilités de filtrage numérique : phase linéaire, phase minimum, phase hybride, ainsi qu’un mode sans sur-échantillonnage NOS. En phase linéaire, l’énergie résonante est également répartie avant et après l’impulsion. En phase minimum, l’énergie dans sa totalité est positionnée après l’impulsion, tandis qu’en phase « hybride », le constructeur propose une combinaison des deux réponses linéaire et minimum en exhibant un très faible dépassement avant l’impulsion.
Pour en savoir plus, consultez notre numéro d’octobre 2020 !
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Bonsoir, type de puce, et convertisseurs, svp, merci.
Bonjour,
Je vous renvoie à l’article du magazine où tout cela est amplement commenté.
Cordialement,